Jour 2 du MM 2012

Jour 2 du MM 2012

Les trois parties de la matinée des sessions SCORA aujourd’hui ont toutes été intéressantes : la présentation sur les différentes pratiques sexuelles de même que les risques qui y sont reliés, l’atelier sur l’orgasme et la présentation des Local Officers.

Nous avons discuté de toute la variété de thèmes qui sont abordés dans les projets d’éducation par les pairs, selon les pays. J’ai été agréablement surprise de l’étendue des sujets qui sont couverts par certains pays : agressions sexuelles, « dating », première visite gynécologique, puberté, prostitution, accin contre le VPH, image corporelle, etc. Il ne s’agit pas seulement d’une question de temps et de ressources humaines, mais aussi d’ouverture d’esprit selon les pays. Une discussion autour de l’hymen, des variations de même que de ce qui est considéré comme « normal » qui m’a éclairé sur certains points. C’est toutefois les commentaires autour du sexe anal et de la perception que l’on reste « vierges » après pénétration anale dans plusieurs cultures qui m’ont le plus étonnés. Les risques ont été révisés aussi, particulièrement concernant les infections transmissibles sexuellement ayant les plus grandes prévalences. La séance était organisée par le comité SCORA du Liban et elle était très bien organisée.

L’atelier sur l’orgasme féminin a été donné par Pihla, de la Finlande, et par Marie, de l’Estonie. Cette session a reçue une critique mitigée par les membres de SCORA. Personnellement, j’ai apprécié la présentation, car c’est un sujet qui est peu souvent abordé, que ce soit du point de vue des cours médicaux ou de la sexualité en général. Une révision de la physiologie du clitoris et des organes génitaux féminins a ouvert la discussion et des techniques spécifiques (telle que la relaxation et la masturbation) ont été expliquées à SCORA. Comme Gabrielle Ascah, la coordonnatrice nationale de Sexperts, m’avait demandé de ramener des nouveaux sujets pour le Sexperts, j’ai pris des notes dans l’éventualité d’intégrer ce nouvel élément à la banque des activités actuelle.

La seconde partie des sessions qui a été particulièrement intéressante fût la présentation par les officiers locaux. Souvent, nous entendons dans IFMSA que nous avons accès à des ressources et que nous avons des partenariats avec des organisations internationales, mais un petit nombre seulement connaît la majorité de ces recours. Pour le comité de SCORA, mais aussi concernant les autres associations étudiantes, de nombreuses possibilités existent et j’étais heureuse que nous puissions réviser nos propres ressources.