«Je ne pars jamais sans mon journal de voyage; il me faut quelque chose d’intéressant à lire dans l’avion.»
Je déteste écrire des blogues.
Voilà, c’est avoué. Pourtant, je tiens toujours un journal de voyage. C’est bien parce que je n’aime pas être lu; si j’ai l’orthographe et la grammaire, je manque cruellement de poésie. Et j’aime la langue française, mais je n’arrive pas à faire faire des galipettes aux mots qui me plaisent. Mais pour les besoins de la cause, je laisserais mes caprices de côté.
Bon, je m’y lance.
Je me nomme Camille Pelletier Vernooy, étudiante en médecine (évidemment!), impliquée dans IFMSA-Québec (bis!), ancienne coordinatrice locale (Université de Montréal) du comité Droits humains et Paix, nouvelle coordinatrice nationale de ce même comité et tout récemment, vice-présidente aux finances d’IFMSA-Québec (eh oui!). J’ai participé au dernier RM au El Salvador (où j’ai retiré une expérience de vie hors du commun, mélange d’amitiés survoltées et d’esprit critique à revendre). Les IFMSiens de ce monde comprendront tout ce charabia. Mais, ne vous laissez pas berner, ces mots ne disent pas du tout qui je suis.
Je suis un curieux mélange entre cette dame qui passe sa vie à faire des gâteaux dans sa cuisine entourée de ses chats et cette jeune enfant pimpante qui dévale les côtes sur sa trottinette. Ma tête a peine à contenir toutes mes idées et j’ai tendance à me laisser bercer par une douce folie. Je rêve de voyages en sac-à-dos (je viens de revenir d’un mois passé en Europe de l’Est!) , de maisons à la campagne, de couchers de soleil, de camping sauvage à la belle étoile, de batailles de boules de neige et de bibliothèques interminables. Je rêve d’amitiés internationales autour d’idées communes; cette étincelle qui fait qu’on garde contact même en étant séparé par des océans, d’étudiants engagés dans des causes qu’ils chérissent, d’une plus grande responsabilité citoyenne, d’un cursus médical plus axé sur la santé mondiale et sur les droits humains. C’est un peu pourquoi j’ai choisi (est-ce un choix ou un naturel?) de m’engager auprès d’ IFMSA.
J’ai l’incroyable chance de partir au Chili; à 19 ans, pas encore très sage, ayant tout à apprendre de la vie et à découvrir. Je pars sans attentes et sans illusions. Mais je pars, en ayant le privilège de faire partie de cette délégation. Je pars bien entourée, quelques amis, d’autres belles personnalités à découvrir.
J’ai hâte de partir!