RM: Dia 3

RM: Dia 3

Buenos dias!

L’activité marquante de la journée fut la présentation de projets suivi de la foire d’autres projets réalisés par les différents NMO.

Cela m’a permis de réaliser que toutes les délégations des Amériques travaillent fort pour combler les déficits et besoins en termes de santé publique au niveau local (il ne suffit que de penser au projet OSIR du Chili qui, un peu à la manière de INcommunity, permet à des étudiants en médecine de faire un stage en milieu rural pour promouvoir une santé saine), mais que ces besoins ne sont pas toujours les mêmes (maintenant, je pense à un projet argentin qui consiste à aider des familles et les autorités dans leur lutte au kidnapping d’enfants -qui se trouve devenir un fléau de plus en plus important).

En soi, cela semble tout à fait logique: nous vivons dans des sociétés différentes et cela amène des besoins différents. Or, cela m’a permis de réaliser l’importance de 2 points que je formulerai par des questions:

1- Aussi grande est notre volonté et notre plaisir à rencontrer les différents NMO du PAMSA, jusqu’à quelle mesure pouvons-nous vraiment nous identifier à leurs différents projets?

2- Encore une fois, aussi grande est notre volonté et notre plaisir à aller accomplir des stages à l’étranger, pensons-nous vraiment que nous sommes les mieux placés pour les réaliser, ou mieux encore (!), pour déterminer quelle est leur utilité?

Bien sûr, je ne dévalorise pas ce qui est fait à l’étranger, et je ne prêche pas un retour en arrière ou une coupure de l’aide internationale, bien au contraire, je veux simplement montrer à quel point, tous comme ces Argentins qui ont su mettre le doigts sur les besoins de leur pays, ou ces Chiliens qui ont réussi à mettre sur pied un projet d’une telle envergure (leur stage d’une semaine est reconnu et crédité par leur école!), nous aussi pouvons aider notre société au prise avec ses problèmes qui lui sont propres.

D’où ces mots prennent tout leur sens: Think Global, Act Local !