Qui suis-je?

Je m’appelle Audrey, j’ai 21 ans et je viens des Îles-de-la-Madeleine. Je suis déménagée à Montréal lorsque j’avais 16 ans et j’y ai fait un double DEC en sciences de la nature et en sciences humaines, dans ce cher cégep Maisonneuve que j’aime tellement (et où j’ai tout un vécu!). Je suis aujourd’hui étudiante en année préparatoire de médecine à l’Université McGill – ce qui peut sembler un choix étonnant vu ma maîtrise initiale de la langue de Shakespeare… mais qui l’est un peu moins lorsqu’on sait à quel point j’aime me lancer dans le vide pour tenter de relever de nouveaux défis. Dans la vie, je suis une passionnée… de sciences et de sciences sociales, de plein air, et surtout, de grandes discussions philosophiques à 3h du matin. J’aime la littérature, la sociologie, le vélo, les voyages; je m’intéresse à la politique, aux questions environnementales, à la santé; je rêve d’avoir un voilier, de jouer de la guitare, de parler le plus de langues possibles, de publier un livre, et… de justice sociale.

Cette année, dans IFMSA-Qc, je suis coordonnatrice locale à McGill du comité de santé publique (SCOPH), et je serai enchantée de participer aux sessions de ce comité à la rencontre régionale des Amériques au Panama. Je pense que ce que j’aime particulièrement de la santé publique, c’est ce désir d’améliorer la santé de toute une population, qui passe par la prévention, par des politiques publiques, par une lutte contre les inégalités sociales et par plusieurs autres moyens qui transforment la vie des citoyens. À mes yeux, l’essentiel du maintien de la santé se déroule au quotidien, bien loin des murs de l’hôpital, via les choix (et propositions!) alimentaires, les habitudes de consommation, le type de mode de vie, etc. Bref, la santé publique, ça passe par une (tentative de) compréhension de la société, par ce désir de régler les problèmes à la source, d’agir sur les causes plutôt que sur les conséquences, de prévenir plutôt que de panser les plaies seulement… et c’est ce qui m’anime. Et oui, un brin tentée par ce rêve de changer le monde. Juste un peu.

Sur ce, en faisant tout bonnement comme si cette entrée avait été posté à temps (j’accuse le voyage surprise aux Îles, les discussions dans l’avion et la connexion Internet du Panama!)… je termine ceci pour aller dormir, ayant déjà bien du sommeil à rattraper! À bientôt 🙂