Exchange Fair : Incroyable!!!

Exchange Fair : Incroyable!!!

Un mot : Incroyable. Le sentiment d’appartenance à la grande famille des échanges est à son comble durant cet événement incroyable ayant lieu chaque année lors de la rencontre de mars. Laissez-moi détailler un peu.

L’Exchange Fair, anciennement AF market (ayant changé de nom pour le rendre plus « fancy »), est un moment unique où tous les pays offrant un programme d’échange (dont le Québec bien sûr) tiennent un kiosque pour présenter leur programme d’échange dans leur pays. C’est le moment de vendre son pays, ses universités, ses hôpitaux… Il est certain que pour le Québec et le Canada en général, cela n’est pas si difficile, puisque croyez-moi, ce sont des destinations populaires pour les étudiants. Cet événement est d’autant plus crucial pour les petits pays qui doivent se démarquer et se faire reconnaître à côté des grandes puissances touristiques, dont la France, l’Australie et l’Italie. C’est aussi le moment pour remettre les documents demandés par les autres pays. Ici on parle surtout de lettres d’invitation nécessaires à l’obtention d’un visa.

C’est toujours un moment très occupé et chaotique, parce que tout le monde veut aller voir tout le monde, or les responsables d’un pays ne peuvent pas rester derrière leur kiosque puisqu’ils doivent aller parler à tout plein d’autres responsables et ça devient une espèce de chasse à la souris sans fin entre tous les coordonnateurs nationaux des échanges. Mais c’est tellement gratifiant! Imaginez-vous en train de parler à un pays et de faire de nouveaux liens avec des gens provenant des 5 continents, considérant que vos efforts aboutiront à une place de plus en stage pour les étudiants québécois sortants l’année suffisante… Incroyable.

Mes plus grands accomplissements lors de ce Exchange Fair ont été de débloquer des stages avec la Grande-Bretagne, sachant que jamais auparavant le Québec n’avait signé avec eux puisque les conditions d’échange spécifiaient que l’étudiant devait avoir fait 4 années d’étude. Or une courte discussion avec mon homologue britannique m’a appris que plusieurs exceptions étaient possibles. Une courte discussion avec le Danemark m’a également permis de régler les conflits que nous avions eus les années précédentes. Ce pays fera donc partie des choix dans la prochaine année. Le même travail a été fait du côté de la Norvège et j’y ai appris que certains étudiants norvégiens maîtrisent le français et pourrait être intéressé par un stage francophone chez nous. Tous des nouveaux acquis qui n’auraient pas pu être faits par courriel et qui bénéficieront directement aux étudiants québécois. Well done.

Étant un coordonnateur national des échanges, j’ai été un pantin important dans la gestion de ce Exchange Fair, de pair avec mes collègues Jouhayna et Patrick, du côté des échanges de recherche. Toutefois j’ai eu la chance d’être appuyé par une équipe de support incroyable sans qui je n’aurais pas pu aller rencontrer tous mes homologues.

Ça fait bizarre à dire mais c’est exactement lors de cet événement que, l’année dernière, j’ai commencé à m’intéresser au programme d’échange d’IFMSA. On boucle la boucle de belle façon!

À très bientôt pour la suite des aventures du GA…

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