UNESCO, changements climatiques et les objectifs du développement durable
Salut à tous,
je me présente, Wenzhen, étudiante en 2e année à l’Université de Montréal. Fidèle à mes habitudes, j’écris toujours mon blog de pré-départ d’IFMSA Québec en attendant d’embarquer dans mon avion. Qui, cette fois-ci, m’amènera à Paris pour le 9e Forum Jeunesse de l’UNESCO.
J’ai très hâte à demain. C’est la première fois que je vais participer à une conférence internationale qui serait hors de médecine. Je suis
Vous vous demandez peut-être qu’est ce que je vais faire à UNESCO pendant mon bloc de pneumo. Aussi étrange qu’il puisse paraître, mais mon bloc de pneumo m’a un peu motivé à aller à cette conférence, qui aurait pour thème sur les changements climatiques et les Objectifs du développement durable post 2015. Depuis le début de mes implications au sein d’IFMSA-Québec, j’ai appris que les changements climatique sont les plus grandes menaces à la santé mondiale au 21e siècle. Et le bloc de pneumo est le premier cours à parler des conséquences de la pollution de l’air sur la santé respiratoire de nos futurs patients. Je trouve ça absolument admirable à quel point notre manuel mentionne le mot «pollution» atmosphérique quasiment à chaque page.
En effet, les causes des changements climatiques sont responsables d’une grande part du fardeau global de morbidité et de mortalité. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime qu’en 2012, sept millions de personnes sont décédées d’une exposition à la pollution atmosphérique, soit 1/8 des décès mondiaux. Par exemple, l’utilisation de combustibles fossiles, notamment par l’utilisation de l’automobile, crée de la pollution au niveau local, contribue à la modification du climat, et augmente l’incidence des maladies pulmonaires chroniques. De plus, les changements climatiques modifieront l’évolution et la distribution des maladies, principalement celles qui se transmettent par vecteurs (malaria, fièvre dengue, virus du Nil occidental). Les événements météorologiques extrêmes, comme les vagues de chaleur, les ouragans, les sécheresses et les inondations, augmenteront en fréquence et en intensité. D’autres enjeux majeurs sont à considérer, comme un accès plus restreint à l’eau potable, des migrations de masse, une malnutrition infantile globale augmentée et une instabilité sociale. En plus de toucher les populations déjà plus vulnérables, ceci causera un stress important aux systèmes de santé, sur le plan des ressources tant financières qu’humaines. Le Québec n’est pas épargné, et les effets se font déjà ressentir: diminution de la qualité et de la quantité d’eau, augmentation des pollens et autres allergènes, érosion des côtes, inondations, vagues de chaleur, maladies vectorielles infectieuses, comme la maladie de Lyme et l’encéphalite de St-Louis.
En effet, selon le très large consensus scientifique actuel, les changements climatiques, engendrés principalement par l’activité humaine, vont s’accentuer au Québec et dans le monde. Une approche basée sur le développement durable est une avenue nécessaire pour limiter l’impact des activités humaines sur notre environnement et la santé de nos populations, tout en permettant une croissance sociale et économique souhaitée. La santé doit donc être mise au centre des plans de développement durable.
Et là, on en arrive aux Objectifs de développement durable de l’ONU. En regardant les 17 Objectifs du Développement Durable post 2015, la majorité des objectifs vont pouvoir améliorer la santé des populations comme résultats finaux. Par exemple, l’objectif 3 consiste de « permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous à tout âge » et l’objectif 13 appelle à « prendre d’urgence des mesures pour lutter contre les changements climatiques et leurs répercussions ». Or, les changements climatiques ont de graves conséquences sur la santé, et que, pour vivre en bonne santé, nous avons besoin d’un environnement sain. Alors d’où l’importance de m’assurer que la santé ainsi que les co-bénéfices des mesures pour réduire les changements climatiques constitue une partie clé dans toutes les discussions et les politiques sur les changements climatiques, en particulier à lors des consultations internationales comme le Forum Jeunesse d’UNESCO, puisque les retombés sur les jeunes leaders seront énormes. En effet, ces recommandations pourront servir d’outil lors du COP21 pour rallier les organismes de jeunesse et de continuer le travaille dans la même direction, puisque ce Forum représente de manière officielle l’opinion de la jeunesse à travers leurs consultations partout à travers le monde.
En conclusion, je pense que ce Forum serait fort stimulent et que le simple fait de discuter avec les autres jeunes impliqués sur le thème serait une grande source d’inspiration pour moi.
Voici donc mes objectifs pour cette rencontre:
Comme je vais prendre part aux discussion sur le thème «sensibilisation et média»
1- apprendre de nouvelles stratégies de sensibilisation et d’éducation de la population sur le sujet
2-Parler de l’importance d’éduquer la population sur les conséquences sur la santé des changements climatiques
3-peut-être introduire le projet Ma planète ma santé comme exemple
4-parler avec d’autres jeunes pour voir si nous pourrions développer un nouveau projet de l’UNESCO sur justement cette éducation pour devenir un citoyen conscient des effets des changements climatiques et les bénéfices d’un développement durable sur les générations futurs et sur leur propre santé.
Voilà tout.
À plus, je dois monter dans mon avion maintenant
Wenzhen