Pré-RM

Pré-RM

C’est fou comment le temps passe vite quand on s’amuse! Le pré-RM en est une preuve frappante. Une telle rencontre internationale nous permet de connaître des étudiants de médecine provenant de pays différents qui sont tous passionnés par la santé (il le faut, pour participer à un événement « scolaire » en plein milieu de leurs vacances!), mais qui ont aussi des visions différentes de la situation du système de santé dans leur pays et des priorités que la communauté internationale devraient établir. Et, ça permet aussi de se faire de nouveaux amis qui vivent dans les cultures différentes (beaucoup d’amis!)

Dans ces premières journées, j’étais inscrite à l’atelier de leadership en Santé mondiale, donné par les assistants régionaux du comité de droits humains/paix et de santé publique. Même si, au Québec, IFMSA met beaucoup l’accent sur la santé mondiale et que, de ce fait, j’en connaissais peut-être un peu plus que les autres sur les sujets, j’ai ADORÉ tous les ateliers pratiques que les animateurs avaient préparés. Les réflexions des autres participants m’ont vraiment aidé à approfondir mes opinions et à me donner une vision plus claire de ce que je désire voir en termes de santé sur un plan global! De plus, comme culmination de nos 3 jours d’apprentissages, nous avons eu la possibilité d’écrire un « policy statement » sur le lien entre urbanisation et santé, un de mes sujets chouchou, que j’espère pouvoir appliquer au Québec en revenant du Panama. Quel accomplissement ce serait de voir ce projet à jour, moi qui voulait déjà faire quelque chose de similaire avant ma participation au RM!

J’ai aussi eu la possibilité de discuter avec des Colombiens, des Écuadoriens, des Péruviens, des Mexicains et des Costaricains (je sens que je suis en train de massacrer leur noms ce moment!) è propos de leurs systèmes de santé et des solutions qui sont déjà apportées pour pallier aux problèmes qu’ils ont. Je me suis ainsi rendue compte que la plupart des systèmes de santé américains ressemblaient au système de santé québécois, sans une régulation sévère qui ferme la porte à la pratique privée et qui permet au programme public de rester une force sur laquelle la population peut s’appuyer. En fait, en relisant mes objectifs, je me rend compte que je les ai presque tous déjà atteints dès la 1ère journée!

Il faut dire que la barrière des langues complique un peu les choses. Pour la grande majorité des personnes, l’anglais est la 2ème ou même la 3ème langue, ce qui peut mener à des problèmes de communications assez cocasses. Entendre tant de langues dans une même pièce et de voir les malentendus qui, en fait, n’étaient dûs qu’à un problème de vocabulaire m’a fait réaliser combien il doit être difficile de siéger sur une instance internationale! Comme nous n’avions malheureusement pas de traducteurs simultanés (comme si!), il fallait parfois ressortir nos talents de mime pour se faire comprendre, ce qui a mené à plusieurs fous rires de ma part! Que de plaisir à ce RM fort occupé, mais toujours agréable!

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