Pourquoi, pourquoi IFMSA et le Chili?

Pourquoi, pourquoi IFMSA et le Chili?

Je crois bon de prendre un des rares moments de repos qu’il me reste avant l’envol vers le Chili afin d’écrire quelque peu sur mes différents objectifs et projets en vue de cette assemblée générale d’IFMSA.

Je pars donc vers Santiago à la tête de la délégation d’IFMSA-Québec: là-bas, je porterai la voix de tous les étudiants en médecine du Québec. L’agenda est hyper-chargé, les sessions se commençant officiellement à 8h00 et se terminant vers minuit – sans compter les rencontres supplémentaires qui risquent de s’ajouter pendant la nuit… 10 jours consécutifs  totalisant environ 160h de travail. Mais que vais-je faire pour me tenir si occupée…?

Tout d’abord, je coordonne un atelier de trois jours sur la réforme d’IFMSA avec Benjamin Skov (Danemark) et Jason Van Genderen (Pays-Bas). Ça signifie guider un groupe d’environ 30 personnes. On parle de structure, de leadership, d’organisation, de planification stratégique. On pense à discussions, présentations, échanges d’idées, rédaction de documents avec des recommandations claires et réalisables dans les prochains moins. On vise l’intensité et l’efficacité. On espère se rendre à bon port trois jours plus tard avec une équipe unie, satisfaite et fière d’elle.

Dans un même contexte de réforme, je coordonne un groupe de travail sur la mission et la vision (encore inexistante) d’IFMSA. Cette rencontre d’août représente l’apogée de notre travail accompli dans les derniers mois. Ça représente aussi une réussite face aux précédents groupes de travail inachevés depuis 2007. J’espère très sincèrement que la Fédération se dotera d’une mission et d’une vision à son image. C’est réellement nécessaire.

Il y a aussi tout le travail à effectuer en tant que présidente d’IFMSA-Québec: assister à toutes les sessions plénières (qui s’étirent très souvent jusqu’à très tard dans la nuit…), prendre des décisions au nom de notre association, soulever des questionnements, trouver des solutions aux enjeux auxquels fait face IFMSA, lier des liens avec d’autres organisations, rencontrer des collègues, proposer des changements dans les lois internes de la Fédération, voter sur des prises de position, et plus encore. Des centaines de pages à lire et à comprendre.

En dehors de tout ça, s’ajoute d’autres trucs comme: discuter de santé mondiale, de développement durable et du monde post-2015; donner des formations dans des sessions de comités; animer les rencontres régionales des Amériques avec mon équipe de PAMSA; et trouver quelques heures pour dormir.

De grosses questions axées sur une perspective de long terme seront soulevées durant cette assemblée générale, et j’espère y être préparée. Les deux dernières rencontres ont été hautes en couleur d’un point de vue organisationnel, ce qui explique notamment que cette rencontre au Chili sera environ deux fois plus petite en terme de délégués. Je parlerai beaucoup de réforme, mais c’est parce que je crois sincèrement qu’elle bénéficiera à IFMSA aujourd’hui comme dans plusieurs années. La Fédération n’est pas jeune – nous avons 62 ans cette année, mais il y a cette nécessité de regarder vers l’avant, d’innover et surtout de respecter ce qu’elle désire être et ce qu’elle est.

J’espère pouvoir honorer les étudiants québécois dans les valeurs qu’ils respectent. J’espère savoir guider mon équipe vers le sentiment d’accomplissement et de satisfaction. Et j’espère pouvoir dire que je suis heureuse des retombées de ce séjour au Chili.

Les jours se suivent à une vitesse phénoménale, et il me semble que le temps manque pour tout préparer. Pourtant, j’adore ce que je fais, le mandat que je porte et la mission que j’endosse.

À quatre dodos près du départ.

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