Les valises sur le toit
Kilimandjaro: 2 heures d’attente dans une foule étouffante pour obtenir le Visa d’entrée en Tanzanie. Au moins, je me suis trouvée des amis Québécois et Mexicains pour passer à travers l’épreuve.
Après, les valises sur le toit, on s’entasse dans un bus, et on roule dans la savane pendant une heure et demie afin d’arriver à l’hôtel où a lieu l’AM2017. Il est deux heures de l’après-midi, mais presque tous les passagers dorment. Étonnamment, je n’ai pas sommeil bien que je ressente une lassitude intense. Je pense au reste de ma journée en priant pour qu’il me reste assez de forces pour gérer l’arrivée de notre délégation à l’AM, en l’absence temporaire des deux cheffes de délégation (elles doivent arriver plus tard le soir).
Arrivés à l’hôtel, la course commence: les chambres pour les délégués, l’inscription, les formulaires, le matériel à distribuer, le wifi, le souper, les valises qu’on ne sait pas où mettre, les douches qu’on veut prendre sans avoir le temps, le tout avec la première plénière qui doit commencer dans une demi heure, et soudainement dans quelques minutes.
Je trouve tout de même moyen de demander précisément à l’employé le plus lent de la compagnie téléphonique d’installer une carte Sim dans mon téléphone. Des déléguées d’un pays quelconque essayent de me consoler: « Courage! Ça fait deux heures qu’on est là ».
Au milieu de tout ça, il faut que je trouve un peu de temps pour finaliser ma préparation pour la formation que je donne le lendemain. Vais-je y arriver?
