7 mars 2014 – avant-dernière journée

Bonsoir!

Aujourd’hui, avant dernière journée, snif !

J’ai envie de profiter au maximum des derniers jours qu’il me reste afin de saisir l’entièreté de cette expérience et la richesse qu’elle apporte. Objectif du jour : m’assurer que tous mes nouveaux amis m’ont ajouté sur Facebook. Dans une perspective de maintenir le contact, bien sûr, mais aussi d’élargir mon réseau de gens motivés, leaders, innovateurs, dévoués à rendre le monde meilleur.

Au Québec, nous avons un comité en santé mondiale (SCOGH-Standing Committee On Global Health), qui n’est malheureusement pas présent à l’échelle d’IFMSA-Monde. Lors des derniers GA (General Assembly, rencontre mondiale) et RM (Regional Meeting – rencontre avec les pays des Amériques), le SCOGH avait été présenté aux autres pays. Plusieurs avaient démontré un intérêt quant à implanter ce nouveau comité chez eux, à leur retour. J’ai d’ailleurs reçu quelques courriels plus tôt cette année à ce sujet. Étant coordonnatrice nationale en santé mondiale (Nation Officer in Global Health- NOGH) et déléguée à cette Assemblée Générale, je me suis dit que c’était la procédure normale que je continue à promouvoir le SCOGH.

Étant participante aux réunions du SCOPH (Standing Committee On Public Health – comité en santé publique), j’ai demandé hier à Petar (il est le directeur du SCOPH à l’international et il coordonne nos sessions) si c’était possible à un moment donné de donner une présentation sur le SCOGH dans une des sessions. Il m’a répondu que cela avait déjà été fait lors des années précédentes dans le cadre de la réforme d’IFMSA (c’est un sujet très complexe, mais en gros, IFMSA-Monde a eu de gros problèmes dans les dernières années, surtout au niveau financier, et un processus de réforme de l’institution et de ses moyens de gestion interne a été implanté alors.) afin de connaître la pertinence de créer un Standing Committee en santé mondiale (SCOGH) à l’échelle mondiale. La réponse générale avait été que pour l’instant, ce n’était pas quelque chose de nécessaire, et que si un pays veut l’inclure dans sa structure interne, que c’était à sa discrétion mais que ce ne deviendrait pas la règle au niveau mondial.

Voici pour le contexte du SCOGH par rapport à l’international. Ne voulant pas forcer les gens à parler du SCOGH si l’intérêt n’y était pas, j’ai décidé de laisser tomber mon désir de présenter le SCOGH lors des sessions du SCOPH (santé publique).

Or, aujourd’hui, plusieurs délégués de différents pays m’ont approchée afin d’en connaître plus sur le SCOGH (santé mondiale). Sentant qu’un intérêt était donc tout de même présent, je suis retournée voir Petar pour lui demander à nouveau si ce serait pertinent que je présente quand même. Je présenterai donc le SCOGH devant tous les participants du SCOPH demain lors de notre dernière session. Ouff!

Dans un autre ordre d’idées, aujourd’hui avait lieu le Project Fair, moment où les pays désirant présenter quelques-uns de leurs projets locaux ont accès à un kiosque dans une grande salle. Ce fut un record cette année, avec plus de 130 projets présentés à la fois !! Au Québec, nous avons présenté 2 projets : In Solidarity We Stand, le projet de soutien lors de la catastrophe naturelle aux Philippines, où nous avons amassé plus de 2000$ ainsi que organisé plusieurs actions de sensibilisation au sujet des changements climatiques, ainsi que le projet Human Right Conference, une grande conférence portant sur les droits humains, présentée à McGill plus tôt cette année. Plusieurs sont venus écouter nos présentations à notre kiosque.

Nous avons également eu la chance de se promener un peu et de voir les projets des autres pays. Certains ont de très gros projets, qui durent depuis plusieurs années, avec beaucoup de matériel promotionnel, leur propre logo, t-shirt, etc. Ces projets sont de la même envergure que les projets nationaux que nous offrons au Québec tel Sexpert, Osmose, Curieux mangeurs, pour ne nommer que ceux-ci. Une foire de projets de la sorte, c’est la formule idéale pour partager les idées et ramener de beaux concepts au Québec, qu’on pourrait par la suite implanter.

C’est tout pour aujourd’hui!

À bientôt,
Anne