Je m’envole demain. Est-ce réel?

Je m’envole demain. Est-ce réel?

Je m’envole demain. Je pars demain. Ma valise est faite, mon chat dort dessus en attendant que je la boucle. Le passeport est rangé, les billets sont imprimés. Je pars demain. Est-ce bien réel? Vous dis-je, je n’y crois pas.

Je pars. À nouveau, je pars. Il semble que c’était hier que je soumettais au conseil exécutif pour application pour cette rencontre. Il semble que c’était la semaine dernière que je rentrais de la rencontre du Chili, les valises à peine défaites, le coeur emballé, l’esprit encore obnubilé par ce GA…

Je me nomme Camille Pelletier Vernooy et je n’aime pas écrire des blogues (mais ça vous le saviez déjà ).  Surtout que cette fois-ci, Patrick de la délégation nous a avoué son amour pour la belle syntaxe et l’orthographe; me voilà déjà nerveuse à l’idée de commettre des fautes, moi qui suis bien d’accord avec lui sur ces points. Sinon, je suis étudiante en médecine en première année (mais j’ai fait la pré-med voyez-vous alors c’est comme si c’était ma deuxième année) à l’Université de Montréal. Je suis aussi nouvellement propriétaire d’un chat adorable nommé Dalida et passionnée par la cuisine (mais c’est peu pertinent, mais ça m’arrive d’être peu pertinente, vaut mieux en être averti dès le départ). Et bien entendu, je suis avant tout vice-présidente aux finances pour IFMSA-Québec , coordonnatrice nationale du comité Droits humains et Paix et surtout déléguée pour cette nouvelle rencontre en Tunisie. Les finances et les droits humains; à une extrême, une colonne de chiffres bien enlignée et des valeurs nous permettant de réaliser des projets et à l’autre, des initiatives extraordinaires et une équipe magique.

Je suis déjà partie deux fois au sein de délégations d’IFMSA-Québec, la première fois au El Salvador en Janvier 2013, la dernière, au Chili en Août dernier. Et toutes ces fois, je suis revenue encore plus amoureuse de cette fédération internationale, un peu comme je l’avais écrit auparavant, un peu chancelante, loin d’être parfaite, mais avant tout très humaine. Une fédération dans laquelle je commence à enfin prendre un peu ma place, place qu’on se creuse soi-même parce qu’on y croit avant tout. On croit à cette implication étudiante qui nous formera, aux échanges de connaissances, à la transmission de compétences, à la solidarité internationale encore existante et au pouvoir réel des prises de positions.

Mes objectifs sont peu définis pour l’instant, j’y reviendrais. Mais chose certaine, je repars, un peu moins naïve cette fois-ci, un peu plus certaine de moi, mais sans pour autant avoir perdu ce sentiment d’excitation et de fébrilité à l’idée de replonger dans cet univers, dans cette course folle. Je repars avec probablement plus d’attentes que les dernières fois, mais ayant toujours tout à apprendre. Bien entourée, excessivement choyée de cette opportunité qui s’offre à moi, un peu nerveuse de ce que j’ai à accomplir, impatiente de revoir tous ces amis internationaux… je m’envole demain vers Tunis. Et on m’attendra à l’aéroport.

Ce n’est pas un rêve alors. Le départ est imminent.

Mon coeur vient de sauter un beat.

 

 

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