Thalassa ou un SCORE à Malte

Thalassa ou un SCORE à Malte

Thalassa ou un SCORE à Malte

Thalassa veut dire la mer en Grec. Les chercheurs Whipple and Bradford s’en sont inspirés pour inventer le terme thalassémie. Ce mot résume bien mes derniers jours. Je participe à un échange de recherche à Malte avec IFMSA. Malte, c’est un petit paradis de la Méditerranée. Prenez la botte de l’Italie; elle donne un coup de pied à la Sicile; visez un peu plus l’Ouest et vous trouverez des petits points comme des grains de sable sur une carte; c’est Malte. Deux îles habitées, des paysages à couper le souffle, une architecture d’inspiration de l’Afrique du Nord, des ruelles, des églises éclairées et la mer. La mer partout, la mer calme, agitée, tremblante et inspirante. Des kilomètres de plage; sableuse ou rocheuse, à vous le choix. Mais Malte, c’est surtout une population généreuse, parlant une langue unique; mélange d’arabe, de français, d’anglais et d’italien. Ce sont des gens souriants, épicuriens, aimant la vie et parlant l’anglais avec un merveilleux accent british. Bon, il y a aussi leur conduite automobile, complètement débile et du mauvais côté de la route, comme au UK. Les Maltais nous rassurent que le taux d’accidents est très bas, un miracle selon moi!

Alors, voilà, en Août dernier à l’assemblée générale d’IFMSA-Monde, MMSA-Malta et IFMSA-Québec ont signé un contrat bilatéral d’échange de recherche. Brièvement, un Maltais sera au Québec pour un stage de recherche et un Québécois ira à Malte. La chance a tombé sur moi!

Donc voilà, je suis arrivée à Malte lundi par un  vol d’une heure de Rome. Nous sommes dix à partager un appartement étudiant près de l’hôpital et de l’université : des Polonais, des Libanais, une Hollandaise, une Française, des Russes et moi.  Une vraie auberge espagnole permettant l’échange de culture et le développement d’amitiés internationales. Tous les jours, nous nous rendons soit à l’hôpital pour un échange clinique ou au labo. La journée commence à 8h00 et se termine vers 13h.

Le laboratoire se situe à l’Université de Malte, il étudie surtout les pathologies hématologiques et effectue des tests sur les échantillons sanguins de l’hôpital pour les mutations génétiques. Il existe de nombreuses mutations spécifiques à Malte dont la mutation Valleta et Malta 1 qui ont été découvert ici-même par le professeur Dr. Scerri. Il est le seul chercheur maltais à s’être fait publier par les grands journaux médicaux mondiaux-une fierté sur l’île.

J’assiste les chercheurs et les techniciens dans leur travail en effectuant des petites tâches de laboratoire. Ce qui est surtout extraordinaire c’est leur patience infinie et leur générosité. Dès le premier jour, la directrice du département a passé une heure à tout m’expliquer sur les thalassémies et l’hématologie. Une opportunité unique en soi et une occasion d’apprendre.

L’association des étudiant-es en médicine de Malte organise un programme social pour la quarantaine d’étudiants en échange ici. Plage, soleil, visites et autres sont au rendez-vous.

C’est ainsi que se termine la première semaine de mon échange : du bonheur, des apprentissages, des rencontres formidables et un accueil merveilleux par ces habitants de ce pays plus petit que ma ville d’origine.

Je flotte depuis mon arrivée et il reste encore un mois.

 

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