Entre deux sessions, quelques nouvelles

Entre deux sessions, quelques nouvelles

Hier après-midi, j’ai finalement réussi à installer internet sur mon téléphone, après deux heures d’attentes au magasin. C’est une grande victoire dans une assemblée d’IFMSA, où l’internet se fait assez rare et instable!

J’ai par la suite assisté au débat des candidats au poste de coordonnateur régional des Amériques. J’ai été impressionné par la qualité des réponses données, ainsi que par l’intérêt des membres envers les enjeux de la région, comme les différences de langues et la stabilité financière des associations.

Par la suite, j’ai assisté aux présentations pour le Rex Crossley Awards, car un de nos projets, Ma Planète, Ma Santé, y était nominé. J’en suis vraiment fière, car j’ai nourri les premiers développements de ce projet l’année passée dans IFMSA-Québec, et tranquillement, il grandit, se solidifie et se transforme en l’un projet permanent avec une portée d’impact assez intéressante.

Puis, hier soir était aussi le moment du fameux NFDP, le National Food and Drink Party. Je n’en dirai pas tant, sauf que j’ai énormément apprécié encore une fois, le porto portugais.

Ce matin, j’ai donné une courte session sur les changements climatiques et la santé dans les sessions du comité de santé publique, au nom du Think Global Initiative. En une dizaine de minutes, je crois avoir  réussi à attirer l’attention des participants, et j’ai eu de beaux échanges avec eux par la suite. Notamment, un jeune étudiant en médecine du Kenya a partagé une expérience personnelle, mentionnant qu’il ressentait déjà chez lui, les multiples effets des changements climatiques sur la santé.

En sessions de présidents, nous avons discuté des modifications à la structure de leadership d’IFMSA, de l’implémentation des programmes et de la réforme du Supervising Council. Généralement, je suis satisfaite des discussions, bien que je trouve l’ensemble des associations assez silencieuses sur plusieurs points. Je suis confiante que ces changements seront acceptés par la plénière demain.

Nous avons aussi profité d’un trou dans l’horaire de l’après-midi pour rencontre la délégation de CFMS-Canada. J’en ai profité pour partager mon expérience en tant que cheffe de délégation pour engendrer un dialogue avec eux et échanger sur nos perspectives communes. Ils ont une organisation différente de la nôtre et sont généralement parlant moins familiers avec les dossiers d’IFMSA. Somme toute, je crois qu’ils ont bénéficié de cette rencontre et une deuxième est prévue dans deux jours.

Plus tard en après-midi, j’ai leadé une rencontre sur le « impact assessment » dans la Fédération. Ceci est un sujet qui m’intéresse particulièrement, ayant entrepris une initiative au niveau québécois – les résultats seront par ailleurs présentés dans la revue internationale d’IFMSA et au Canadian Conference on Global Health en novembre prochain. Mesurer notre impact est essentiel, je crois, pour toute organisation: ceci nous permet d’évaluer les programmes qui fonctionnent et ceux qui ne fonctionnent pas; de voir si nous sommes en voie d’accomplir notre vision par l’entreprise de notre mission; et de démontrer statistiquement le résultat de notre travail. Nous étions 6-7 à cette rencontre, et les résultats de la discussion me confirment que plusieurs ressentent le besoin que cette idée soit poursuivie dans la Fédération, toujours en gardant la perspective de redonner des services aux associations nationales membres.

La première vraie plénière de la rencontre d’août vient de se terminer, avec la présentation de la Roumanie comme hôte de la prochaine rencontre en 2015. Il y a eu un statement auquel j’ai participé sur l’importance de la tenue de votes éclairés sur plusieurs motions, notamment les rapports des associations nationales membres et des membres de l’équipe internationale. Deux ou trois jours en pleine assemblée générale n’est plus que définitivement pas acceptable pour lire et maîtriser 100+ pages, afin d’être en mesure de placer un vote convaincu et intègre.

Anecdote du jour: j’ai dû accompagner un ami tunisien au poste de police national, car il a oublié hier soir son téléphone dans un taxi. Étonnement, il n’a pas été volé!

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